Les aventures de Nico et Cam en Asie du Sud-Est

Ce week-end (octobre 2012), nous allons assister au premier Red Bull Flugtag organisé à Singapour.

Le Red Bull Flugtag, c'est une compétition amateur organisée par la marque Red Bull, pendant laquelle les compétiteurs essayent de faire voler un engin construit par leur soin. Les engins volants doivent respecter des contraintes de poids et de taille (moins de 10m, moins de 150kg), et bien sûr ne peuvent pas avoir d'autre moteur que la force humaine. Les équipes lancent leurs machines volantes depuis une plateforme longue d'environ 10m et atterrissent dans l'eau. Le but ? Faire voler la machine le plus loin possible !! (record à battre : 70m !!)

A noter que la majorité des participants à ce concours le font surtout pour le fun et beaucoup ne machines ne volent pas du tout et tombent à pic de la plateforme...

Quelques règles subsidiaires : toute la machine doit aller à l'eau (on ne garde pas un socle ou des pièces), un "pilote" doit rester sur la machine pendant le vol (ou au moins sauter dans l'eau avec l'engin), le reste de l'équipe peut rentrer à pied par la plateforme.

Pour assister au show, direction Sentosa, l'île artificielle au sud de Singapour que l'on rejoint en petit train.

Nous sommes là pour supporter une équipe en particulier, une équipe de français que l'on connait plus ou moins... Leur engin volant ? Un gros poulet jaune !! Come le jury prend en compte aussi l'ambiance mise par l'équipe, ils distribuent aux gens sur la plage des mini poulets jaunes à l'effigie de leur machine. Et quand on appuie, ça fait coin coin... Les singapouriens sont fan !

On peut se balader près de l'aire de stockage des engins et on peut croiser de drôles de choses, comme un Starship trooper...

Sur la plage il ya foule pour assister au show. Et il fait très très chaud... En plus il est midi...

Là au fond de l'image on aperçoit la plateforme d'où vont s'élancer les concurrents :

Bon je n'ai pas réussi à faire de jolies photos de l'envol des engins, dont voilà quelqies extraits piqués sur le net :

vue aérienne de l'installation et de la foule sur la plage

c'est le tour de notre poulet !!

Et quelques photos d'autres engins :

Le lendemain dans la presse on pouvait lire ce genre d'articles : "une pizza volante repérée à Singapour".

L'imagination des participants est sans limites : on a vu s'élancer de la plateforme un durian géant (ce fameux fruit de la région qui pue les ordures), un bateau pirate, un portique de signalisation routière... Bref on s'est bien marré mais on a pas vu grand chose voler !

Dans le prochain article, c'est avec Fleur et Emil de passage dans la région qu'on se rendra dans le nord de la Thaïlande, à Chiang Mai.

N&C

Retour au sommaire

Comme je suis malade, c'est finalement seul que Nico part paser tout un week-end à côté de Kuala Lumpur, sur le circuit de Sepang, pour assister au Grand Prix moto de Malaisie. Donc bon, j'espère que je ne dirai pas trop de conneries, et si j'en dis, Nico corrigera !

Sepang, c'est la ville qui est juste à côté du circuit, le même où se déroule le Grand Prix F1 de Malaisie. Et comme c'est juste à côté de l'aéroport, c'est plutôt loin de Kuala Lumpur... Environ 40km (soit une bonne heure de taxi) séparent la capitale malaise du circuit.

Le circuit ressemble à ça:

Repérez bien les tribunes (en jaune sur le schéma), on y verra souvent Nico dans les photos de l'article. Surtout la tour d'observation dans l'intérieur du grand virage en épingle, à gauche sur le schéma.

En vrai, ça ressemble à ça :

Et voilà la fameuse tour d'observation :

Le samedi, Nico assiste aux essais et nous fait de superbes photos :

Paul, la Repsol !!! ;)

On est loin de la foule du Grand Prix de F1, certes, mais comme ça il y a une meilleure vue, et des places assises même pour les tickets petit prix :)

Paul, la Repsol again !!! ;)

Allons maintenant faire un tour dans les coulisses du Grand Prix, dans l'espace situé entre les 2 bouts de la boucle, l'espace au milieu quoi (oui oh ça va je fais ce que je peux pour expliquer le schéma !!)

Les pit stops de loin :

Les pit stops de plus près :

Encore plus près :

Des animations bien plus "vivantes" qu'à Singap :

Oui les malais se font prendre en photo avec les miss moto, même sous la pluie

Un hommage à Simoncelli, décédé l'année précédente sur le circuit...

Le soir même, Nico va dormir dans Kuala Lumpur, dans une guesthouse un peu moins cheap que la première fois que nous sommes venus à KL. Toujours dans le même coin par contre, au coeur du quartier des bars, boîtes et des restos. Et ce petit resto italien (Delucca), je l'avais repéré de Singapour, et ça me tentait drôlement bien. Bon apparemment je ne m'étais pas trompée c'était délicieux :)

L'histoire ne dit pas ce que Nico a fait du reste de sa soirée, mais il parait qu'il serait rentré dormir bien sagement.... Mouais... :)

Le lendemain, c'est le jour de la course !!
Pas de pot, il pleut comme vache qui pisse ! Mais ce qui est cool dans la région, c'est que cela ne dure pas toute la journée, juste de gros orages. Mais bon la malédiction du circuit de Sepang se confirme encore une fois : pas un Grand Prix sans flotte ! Pour ceux qui suivent la F1, les Grands Prix de Malaisie sont toujours chiants à mourir car la moitié de la course se fait derrière la voiture de sécurité à attendre que la pluie cesse... Je me demande pourquoi ils insistent encore...

Bon... Voilà un orage de chez nous. Il pleut beaucoup beaucoup et les palmiers volent dans tous les sens...

Nooooon la piste n'est pas mouillée ça va, on va pouvoir y aller :

Oh! Une accalmie ! On en profite pour faire partir la course...

Sur les 2 photos ci-dessus et ci-dessous, les "miss moto" ont toutes des parapluies. Mais ?? Comment ?? Ils vont pas faire partir la course sur la pluie quand même ?? Ah mais noooon... C'est pas de la pluie qu'elles s'abritent les madames, c'est du soleil !! C'est vrai que l'indice UV doit être au moins à 2 avec l'orage qu'il y a eu hahaha. Elles ont une peur bleue du soleil, et pas uniquement parce que cela les ferait bronzer. Oui certes il y a la culture de la peau blanche, mais au bureau, on me dit souvent que je suis dingue de rester au soleil même pendant 30 minutes (ils me voient pendant la pause déjeuner, étalée en plein soleil en bas du bureau, essayant de capter tout le soleil que je peux pour tenter de me réchauffer après avoir passé la matinée dans mon bureau hyper climatisé - autant dire qu'ils me regardent comme si j'étais dingue...) Bref ils pensent que, je cite "le soleil est cancérigène dès qu'il touche notre peau à cause de la pollution qui a fait un trou dans la couche d'ozone". Nooooon pas alarmistes les singapouriens, pas du tout.

Bon revenons à nos moutons et à la course qui a démarré sous le soleil s'il vous plait !!

Ce qu'il y a de bien avec les Grands Prix moto (par rapport à la F1), c'est qu'il y a du suspense !! Ca se dépasse, redépasse, reredépasse, ça prend des risques, ça se gamelle aussi souvent, et les motards se mettent dans des positions pas possibles !! Bien shooté Nico !

Il faut savoir que les malais sont fous de moto, et sont particulièrement fans d'un mec. Mais lequel ?... Nico aide moi... Je dirais Rossi mais je vais dire une connerie... En tous cas ça s'anime dans les tribunes, tout le monde se met debout !

La pluie s'intensifiant lors de la course, et provoquant de nombreuses chutes, le drapeau rouge est finalement sorti au tour 14/20. La course est donc déclarée terminée, avec pour vainqueur Pedrosa, en tête de la course à la sortie du drapeau.

Ca a l'air d'avoir été un très bon week-end pour Nico, qui est revenu la bave à la bouche en pensant à sa moto restée en France.

Merci Nico d'avoir pris toutes ces images pour nous !

Restez branchez car le prochain article débarque bientôt, et on reste à Singapour cette fois !

N&C

Retour au sommaire

Nous voilà donc de retour dans la capitale thaïlandaise pour un week-end placé sous le signe de la détente....

Après 9 mois de découverte effrénée, on en a un peu marre de courir tout le temps et on a envie d'un peu de repos.

Contrairement à la dernière fois (voir le poste sur notre première visite de Bangkok), nous ne prenons pas un hôtel dans le quartier rouge, mais dans le quartier routard, près de la fameuse Khao San Road. C'est la rue principale du quartiers des routards / backpackers. Enfin... Ca l'était autrefois. C'est là qu'on étaient tournées certaines images du film La Plage, avant le départ de Léo vers Kho Phi Phi.

Maintenant, c'est surtout un coin pour les fêtards, plein de bars et restos pas chers, et où l'on trouve plein de petites bricoles à acheter, des vêtements, des souvenirs bidon, ds contrefaçons...

La rue en elle-même est extrêmement bruyante et désagréable si le taux d'alcoolémie et est au plus bas. Mais le quartier est très mignon, avec des rues piétonnes pavées et des jardins cachés. Et puis l'avantage c'est qu'il y a plein d'hôtels tout simples, propres et pas chers. Et le centre touristique de Bangkok est accessible à pieds, atout non négligeable !

C'est donc vers ce coin que nous nous dirigeons pour finir les visites que nous avions commencées lors de notre dernière visite à Bangkok. Et oui nous n'avions pas eu le temps de faire le tour complet des palais. Nous avions vu l'immense Buddha couché et le Wat Pho, mais pas le Wat Phra Kaew (littéralement en thaïlandais le buddha d'émeraude). Cette statue vénérée par les thaïlandais est située dans le Grand Palais, donc l'architecture et les décors sont époustouflants. Vous ne verrez pas de photos de la fameuse statue ici, c'est interdit d'en prendre. Petit détail cocasse, la statue est toujours vêtue de parures couvertes d'or et de bijoux, et c'est le roi en personne qui vient changer la statue à chaque saison.

Le soir même, nous pensons retrouver un pote d'école pas vu depuis longtemps, je dirais des années ! Il est sur Bangkok uniquement pour la soirée car il doit repartir dès le lendemain matin pour la célèbre Full Monn Party de Kho Phangan. N'ayant pas de téléphone et pas internet, on lui avait promis de l'attendre à son hôtel, pas loin de Khao San Road. Malheureusement pour nous, impossible de trouver son hôtel, et après lui avoir laissé un message en profitant d'un wifi, nous l'attendons dans la fameuse rue agitée sans grand espoir qu'il nous retrouve... Comme prévu, il était là, nous aussi, mais nous ne nous sommes pas croisés !

Tant pis, ce sera pour une prochaine fois Thibaut !

Le lendemain on se la coule douce entre shoppping et petit drink en terrasse...

C'est vraiment trop dur les week-ends à Singapour....

Dans le prochain article, retrouvez uniquement Nico sur le fameux circuit de Sepang, en Malaisie, pour un Grand Prix moto un peu... humide...

N&C

Retour au sommaire

Comme tous les ans au mois de septembre, Singapour accueille son Grand Prix de Formule 1, non pas sur circuit mais en pleine ville, et de nuit !!
Et nous y étions bien sûr !

La préparation de la ville commence des semaines auparavant, avec la mise en place d'installations gigantesques, la revue de la circulation danns la ville et l'arrivée de milliers de touristes. Les hôtels affichent complet, le prix des restaurants monte en flèche, bref la ville subit une mini révolution l'espace d'un petit mois...

des plateformes pour les spectateurs, au plus près de la piste !

l'ancien et le nouveau symbole de Singapour réunis sur une même photo
le Merlion (la fontaine lion / sirène) au premier plan, le Marina Bay Sand en arrière plan

dans l'enceinte du circuit, des zones de détente pour les spectateurs,
histoire de se reposer un peu du bruit et de boire une bière à 15 dollars... :(

La course a beau avoir lieu dans la ville, on ne peut pas vraiment la voir sans payer sa place...
Ou si, mais en allant diner ou boire un verre dans l'un des buildings avec vue sur le circuit. Et dans ce cas, voir plus haut dans le message, ça douille aussi !
Donc quitte à mettre la main à la poche, autant être près du circuit !
Mais le casse-tête ne s'arrête pas là. Une fois arrivés devant le guichet, on peut être facilement perdus devant la diversité des billets mis en vente.
Pour faire simple, 3 critères différencient les tickets :

• les zones accessibles:le circuit est divisé en plusieurs zones (3 ou 4 selon mes souvenirs) et les différents billets ne donnent bien évidemment pas accès à tout. On notera bien sur que la ligne de départ / arrivée se situe dans la zone 1...

• Assis / debout: dans une zone, peut-on avoir accès à une tribune, histoire de s'assoir un peu, ou alors le ticket est-il uniquement "Walkabout" = tu restes debout man!) ?

• Nombre de jours : et oui la course officielle se déroule bien le dimanche, mais les essais commencent le vendredi.

vraiment au plus près de la piste, attention les oreilles !!

Bon, nous on a tranché pour le moins cher !! C'est-à-dire un billet pour la zone 4, debout et uniquement pour le vendredi.
Mais c'était déjà bien génial !!
On ne s'attendait pas du tout à ça, mais on peut vraiment regarder la course le nez sur la piste. A des endroits pas dangereux et bien protégés bien sûr...

Dès qu'on arrive dans l'enceinte du Grand Prix, ce qui choque, c'est le BRUIT !! C'est assourdissant !! La question de mettre ou non des boules Quies ne se pose même pas, c'est une évidence !
Ensuite, même avec nos tickets pas chers, on a une super vue !! Certes, on ne peut pas voir le circuit assis, mais on peut se déplacer et voir la course depuis des endroits différents: des lignes droites, des virages simples, des virages stratégiques...

Si les singapouriens aiment beaucoup assister au Grand prix, c'est aussi pour les concerts donnés le samedi et dimanche soir, en général de grandes stars qui ne passent pas en concert dans la région d'habitude. Par exemple, cette année là il y a Katy Perry et Jay Chou.

Si on ne présente plus Katy Perry, en revanche je vous entends d'ici : non mais c'est qui ce J'ay des oreilles de Chou ?

Jay Chou c'est un peu LA star des jeunes en Asie parce qu'il sait allier musique asiatique traditionelle et bons vieux rythmes occidentaux. Bref il remixe des tubes asiat en pop. Né à Taïwan mais chinois de nationalité, ses fans sont coréens, japonais,singapouriens, chinois, vietnamiens,malaisiens... et même américains ou européens maintenant !

Et l'année prochaine c'est Rihanna et Justin Bieber qui feront le show !!! Sur cette magnifique scène, devant la foule agglutinée sur la pelouse du Padang :

Tout au long de la course, les cameramen se donnent un mal de chien pour réaliser les meilleures images. Perchés en haut des grues, dans la chaleur moite montant du bitume, dans le bruit assourdissant des voitures : chapeau les mecs !

Et puis la course (enfin les essais) commencent... C'est l'heure de se poster et de regarder, la bouche ouverte, ce que l'on ne voit d'habitude qu'à la télé...

On va jouer à un petit jeu sur les images suivantes : saurez-vous reconnaître les pilotes de ces bolides ?

cocorico !!

j'ai eu ma photo de Fernando !!!! :)

Vous n'avez pas su les reconnaitre ? Et bien moi non plus ! Hahaha !!

En tous cas ce fut une très bonne soirée, pendant laquelle nous avons été contraints d'améliorer nos compétences photographiques très rapidement, histoire de faire quelques photos potables. Pas facile vu la vitesse des engins... Mais heureusement, ce type d'évènement rassemble un certain nombre d'experts de la photo qui nous ont gentiment donné quelques trucs, comme le fait de bouger en même temps que la voiture...

On se donne RDV l'année prochaine (enfin dans 2 mois vu la date à laquelle j'écris ce post...) pour le prochain Grand Prix! Histoire de voir si on s'améliore avec le temps (et puis pour Rihanna aussi un peu quand même!!)

Dans le prochain article, retrouvez-nous encore une fois à Bangkok pour un week-end farniente.

N&C

Retour au sommaire

Pendant que je me la coule douce en France, Nico ne perd pas le nord et s'inscrit pour un week-end de plongée à Tioman, pour passer le niveau supérieur.

La certification Advanced Open Water (qui fait donc suite à notre certification Open Water) permet de pouvoir pratiquer la plongée sous-marine de facon autonome, en plongeant avec un binôme de même niveau (ou supérieur) sans être supervisé par un professionnel (Divemaster ou Instructeur). La profondeur maximale autorisée par PADI passe de 18 mètres à 30 mètres.

Pour pouvoir passer ce niveau, cinq plongées "Aventure" sont à réaliser, dont une plongée profonde (30 mètres) et une plongée d'orientation. Les trois autres sont à choisir dans une liste prédéfinie (comme une plongée de nuit, en altitude, plongée sur épave, scooter sous marin, plongée dérivante, identification d'espece, plongée biologique, etc.).

Voilà le beau bateau sur lequel Nico va passer ces 2 jours, après avoir potassé la théorie à Singapour avant le départ. Enfin théorie.... pas grand chose ne change par rapport à l'Open Water !! Quelques techniques d'orientation, quelques infos sur les épaves, de la culture générale sur les espèces sous-marines, et puis voilà !

Je n'étais pas là, je n'ai donc vu que les photos... Mais quelles photos ! Elle parlent d'elles-même...

  jolis coraux

Les photos de la plongée de nuit sont rares pour cette première, c'est pas forcément évident avec la lampe torche... Un peu d'entraînement et ça ira mieux !

Plongée de nuit ! Spotted le petit poisson !

concombre de mer

des némos, pfff tellement classique !

C'est parti pour l'épave !!

quand on casse un oeuf à 20mètres, ça donne ça !

puffer fish

magnifique corail éventail

on dirait qu'il y avait un peu de courant !!

très beaux coraux...

ballet de petits poissons au-dessus d'un champ de coraux...

Dans le prochain article, retrouvez-nous au Grand Prix de Formule 1 de Singapour !! Au plus près des pistes...

N&C

Retour au sommaire

C'est au mois d'août que je reprends déjà le chemin de la France pour passer 3 semaines, oui 3 semaines en France !! Je profite de ne pas encore avoir de travail, héhéhé...

Nico lui ne peut revenir que pour une semaine, pour assister au mariage de Brice et Emilie, et voir la famille.

En images... mais je ne vous raconte rien, vous étiez là !

Vienne, chez les Winter :

prêts pour le mariage !

Comme la maison a du changer maintenant !!!

Grenoble, chez les Reix :

Huuuuuummmmmm !!!

J'étais là pour une de tes premières expos papa! Promis je serai là au MOMA aussi !

Cours de photo avec le tout nouvel objectif

Alès et la Viale, chez les Bacchetto :

tarte au fruits au soleil

Confiture à l'ombre

une ruche tronc, dont le miel manque tant à Nico !

Paris !! Chez Paul maison n°1 et pour voir les copains

Alésia !!!

merci frérot pour le tartare de chez Félicie, et cette inoubliable promenade au marché ;)

Aaaaahhh la surprise pour Fleur avec Roxane qui vient du Canada et moi de Singapour !

Au Gavroche, comme au bon vieux temps...

un peu de shopping aussi...

Valence, chez Paul maison n°2 :

Busy busy...

Paris Charles de Gaulle, dernier plaisir à l'aéroport avant le départ !!

Et bien arrivée à Singapour, prête à retrouver mon amoureux !

Dans le prochain article, retrouvez Nico en Malaisie, sur l'île de Tioman, pour passer le niveau advanced en plongée.

N&C

Retour au sommaire

C'est uniquement pour un court WE que nous partons à la découverte de 2 volcans de Java : le Bromo et le Ijen. Et oui on s'est dit, on se fait un week-end volcans. Et des pas trop durs, pas ceux où il faut vraiment randonner... Ces 2 là sont très beaux et différents, mais pas trop d'effort à fournir (à part la patience car les transports sont très très longs...).

Java c'est une des îles d'Indonésie, sur laquelle se situe la capitale: Jakarta.

Mais nous allons complètement de l'autre côté de l'île, tout à l'est. Nous volons directement de Singapour à Surabaya, où nous retrouvons notre guide / chauffeur pour le week-end. Pour faire diminuer les frais, et pour que ce soit plus fun, nous avons accepté de le partager avec un autre groupe. Et là surprise à l'arrivée à l'aéroport... Va-t-on passer 3 jours avec une famille de coréens (on n'a rien contre les coréen hein, mais bon...) ?? Et noooon ! Génial ce sont 5 potes espagnols autour de la trentaine. Yipiiie Yaaaaa!

Bon alors autre surprise, le guide que nous avions contacté par mail n'est pas là, c'est un pote à lui. Et oui, c'est le ramadan en ce moment... Et il préfère le passer avec sa famille. Bon, ok, pas grave. Et vous monsieur ça ne vous dérange pas ? Ben non pas vraiment nous répond-il la clope au bec et un truc à bouffer dans la main (il est 10h du matin je précise).

Notre nouveau chauffeur a l'air plutôt décontracté du ramadan lui... "Ben oui je travaille, je peux pas faire le ramadan".

Ah ok.... Ca marche pas forcément comme ça ailleurs vous savez monsieur...

"On passera juste dire bonjour à mes parents sur la route si ça vous dérange pas". Euh ben non pas du tout...

Bon allez c'est parti, c'est pas tout ça mais on a bien 6 à 7 heures de route pour rejoindre le pied du Bromo, au sommet duquel nous devons monter le lendemain.

Pour rendre la route moins longue, nous faisons un arrêt sur la route pour aller voir une cascade. Mouais... Nous les cascades c'est pas trop trop notre truc... MAis bon portés par l'effet de groupe on y va gaiement après avoir acheté une paire de tongs (ben oui, pour nous WE volcans = baskets only, graaaave erreur, que nous ne referons pas c'est juré ! Il faut TOUJOURS avoir une paire de tongs avec soi!).

Le torrent et les petites cascades sur la route sont prometteurs...

Bon, on aurait aussi du venir en maillot de bain uniquement, on se trempe pour aller jusqu'à cette cascade !! Et elle est où d'ailleurs car cela fait bien 40 minutes qu'on marche !!

Ah ben elle est là ! Et honnêtement elle était vraiment vraiment impressionante. Elle se jette comme dans un trou percé dans la roche, et au fond duquel on se sent tout tout petits nous... L'eau est glacée par contre mais ça n'a pas l'air d'effrayer nos compagnons espagnols.

Après cette pause bien sympathique, nous reprenons la route et c'est à la nuit tombée que nous arrivons dans ce qui ressemble à un joli village de montagne bien de chez nous. C'est assez rigolo de se retrouver dans cette ambiance. Tout autour de l'hotel des adolescents essayent de nous vendre... des BONNETS !!! Ah bzn ça nous change des paréos ! C'est vrai qu'on se les caille un peu...

L'hôtel est très mignon, mais les chambres d'un autre temps, bieeeen lointain. ce qui fait mourir de rire les espagnols !! Encore une fois, on n'est pas effrayés, on a vu pire ! Et puis c'est juste pour dormir quelques heures car demain c'est départ à 4h du matin pour grimper voir le Bromo.

La chambre d'un autre temps...

La salle de restaurant fait vraiment plaisir. Et comme le proprio est d'origine allemande ou suisse, je sais plus, la moitié de la carte sont des spécialités au fromage. Huuuuummmm !!!

Après une courte nuit de sommeil nous voilà partis ! Alors comment ça s'organise ?
Point important: c'est un WE férié en Indonésie donc il y a foule de touristes indonésiens !!! On est trèèèès loin d'être seuls, c'est la foule.

Quand notre jeep quitte l'hôtel (et oui notre minibus ne peut pas faire le chemin jusque là haut, la route est trop pentue / dangereuse / glissante.... aaahhh), nous rejoignons vite la foule des autres jeeps.

Le programme c'est d'abord d'aller se poster en face de la caldeira dans laquelle se situe le mont Bromo pour y admirer le lever du soleil. Et c'est là que la route semble bien compliquée. Déjà on ne voit rien. Il fait nuit noire et on a l'impression que l'on ne fait que suivre le flot des phares. Avant d'attaquer l'ascension, nous faisons quelques kilomètres sans route et on a vraiment la sensation de rouler sur la lune. Du sable partout, des trous...  On ne voit rien à part de grandes masses autour de nous... On se demande un peu où on est. Notre chauffeur remonte son écharpe sur son nez. C'est vrai qu'il y a comme du brouillard dans la voiture... Alors on fait de même, pas super super rassurés....

Puis la montée est longue et fatiguante, les jeeps roulent au pas et essayent de se frayer un chemin entre les trous de la route. Certaines sont arrêtées en panne au bord de la route. On plaint un peu les occupants qui ne verront certainement pas le lever du soleil. On se dit qu'on pourrait s'arrêter et les prendre dans nootre jeep mais le chauffeur dit non. Si on s'arrête là, on repart pas !. Ah dans ce cas...

Arrivés en haut, c'est la foule !! On se faufile, on se fait une place en espérant pouvoir voir un bout du spectacle.

Ca y est ça commence... Il est 5h30, il caille...

Bon là on se dit qu'on s'est un peu foutu de notre gueule car oui, le soleil se lève mais honnêtement y'a rien à voir, pas l'ombre d'un volcan... Du coup on bouge et on va un peu plus loin là où il n'y a presque personne. Et OH SURPRISE !!

Ah ben oui c'était de ce côté qu'il fallait regarder !!!
Quelques minutes plus tard, les couleurs changent avec le soleil qui se lève... On ne se lasse pas de ce magnifique paysage... un peu surréaliste...

En fait on ne s'était pas du tout renseigné sur ce qu'on allait voir, et quelle surprise de découvrir non pas 1 volcan, mais toute une caldeira !!! C'est juste magique...

On comprend aussi à ce moment là que c'est la caldeira elle-même que nous avons traversée ce matin !!!

Alors le volcan le plus loin, celui que l'on voit tout au fond, c'est le Semeru. À 3 676 mètres, il est le point culminant de l'île de Java. Encore actif, il a la particularité de produire une petite éruption toutes les 30 minutes environ. Et on le voit de notre point de vue, une petite colonne de fumée s'élève de temps en temps...

Et le Bromo, celui que nous sommes venus grimper ? C'est lequel ? Et bien c'est le grand cratère explosé un peu sur la gauche. Ci-dessous un zoom.

Dixit wikipedia, il culmine à 2 329 mètres d'altitude et son cratère fait 800 mètres de diamètre et 200 mètres de profondeur. Une des dernières éruptions remonte à 2011.

Et ça c'est son voisin le Batok que je l'ai trouvé sympa avec sa forme conique parfaite.

Avant de retourner à la jeep, on retourne du côté du lever du soleil pour voir si c'est sympa. Ben non pas tellement en fait...

nos camarades de route espagnols !

Bon allez c'est reparti, nous rejoignons la jeep qui doit nous amener au pied du Bromo pour que nous puissions en faire "l'ascension". On est déjà excités rien qu'a l'idée d'aller dans la caldeira !

Après une descente plus facile que la montée, on rentre dans la caldeira, comme tout le flot des jeeps. Et comme le sol, c'est de la cendre, il s'élève un brouillard bien flippant tout autour de nous. C'est reparti pour l'écharpe !

Go go go !!! C'est parti pour la découverte du Bromo ! La marche s'avère pas très longue mais un peu pénible. La cendre, ça fait un peu le même effet que le sable sous les pieds. Mais on ne cède pas à la tentation (pourtant forte) du cheval. Non ! On le fera à pieds !

Les habitants de la région du Bromo sont encore buddhistes. C'est pour cela que l'on trouve ces temples juste au pied du volcan. On y vient régulièrement faire des offrandes pour les dieux du volcan.

Les chevaux c'est cool, mais ça soulève un peu le sol hein.... La température monte affreusement vite, et on ne sait plus quoi faire de nos 4 couches de vêtements... Il n'est que 7h du matin...

Les derniers mètres sont les plus difficiles : la pente est forte et on ne fait que glisser dans cette ****** de cendre.

Une fois arrivés en haut, nous voyons derrière nous la "colline" où nous étions postés quelques heures plus tôt. Et en bas, le ballet incessant des jeeps et son nuage de poussière...

Mais le spectacle se trouve de l'autre côté. Nous sommes sur la crête du volcan, qui n'est pas large du tout, c'est à peine si nous pouvons nous croiser. Et à 2 pas, c'est le vide vers le cratère fumant.

Les jeeps sont reparties maintenant, et le nuage est retombé. La vue est encore plus belle ! Mais il est temps pour nous de redescendre. Nous avons une journée de route devant nous pour rejoindre le pied du Kawah Ijen, que nous devons gravir le lendemain.

Il est 8h. Après un copieux petit déj et une sieste méritée au solein dans le jardin de l'hôtel, nous nous remettons en route vers le Kawah Ijen.

Cette fois c'est moins la fête dans le minibus. On est tous crevés, et on essaye de dormir autant que possible malgré les trous de la route. 8 heures de route, c'est long ! Surtout qu'aujourd'hui il n'y aura pas de pause cascasde, on n'a pas le temps si on veut arriver avant la nuit.

C'est à peine si l'on s'arrête pour admirer le Kawah Ijen que l'on commence à apercevoir au loin... Et à perte de vue s'étendent plantations de café, huuummm le bon café de Java !!

L'hôtel dans lequel nous arrivons est ... sans intérêt !! Et même un peu déprimant. Juste à côté on aurait pu visiter la fabrique de café si nous étions arrivés plus tôt.... Dommage...

Mais l'hotêl nous fournit en illimité de ce bon café, alors on en boit des tonnes pour se réchauffer !

Par contre il est encore temps pour la source d'eau chaude...un peu soufrée... Nico a gardé l'odeur un bon bout de temps...

Après une deuxième courte nuit (départ à 3h cette fois...), c'est parti pour l'ascension de nuit. Rien à voir avec la veille, c'est un large sentier qui monte en lacets dans la verdure. Une jolie petite balade en bref... Sauf qu'il fait nuit et heureusement que nous avions des lampes torches en rab pour nos collègues espagnols !

Le Kawah Ijen est connu pour ses flammes bleues, que l'on peut voir s'élever du lac du cratère, mais uniquement lorsqu'il faut nuit noire. Pas de chance, nous sommes partis un peu tard pour ça ! Nous avons droit au lever du soleil pendant la montée ! Et franchement on se demande pourquoi on est partis si tôt du coup, car il n'y a pas d'intérêt de le voir de là-haut le lever du soleil !

Ah si, je sais maintenant. C'est pour être redescendus tôt pour attrapper notre vol le soir même à Surabaya. On est tellement excités par les 9 heures de voiture qui nous attendent...

L'écharpe, c'est un peu pour le froid mais c'est surtout pour se protéger de l'odeur de soufre. Elle est là depuis le début de l'ascension et nous quittera pas. Beeeerk.

Et ça y est nous voilà arrivés en haut après à peine 2 heures de marche. Du haut du cratère on voit le lac acide ainsi que la solfatare. La "fumée" que l'on voit est de la vapeur de minerai de soufre, hautemant toxique à fortes doses. Et du coup je suis bien contente que nous ne soyons pas arrivés de nuit. Car nous essayons de descendre dans le cratère ce matin là. Mais les vents nous sont défavorables et nous envoient toutes les vapeurs !! L'air devient irrespirable !! On voit bien les gens près de la solfatare, on a envie de voir ce lac de plus près. Malheureusement les yeux piquent, la gorge aussi, on a du mal à repsirer. On reste 1 minute sans bouger en espérant que le vent tourne. Et ouf, il tourne... Nous décidons dare dare de profiter de ce répit pour remonter à toute vitesse.

Maigre consolation: Laura (une des espagnoles du groupe), qui était partie limite en courant pour l'ascension, a elle aussi râté les flammes bleues. Faut arriver très tôt pour les voir !!

Un peu de détails techniques, merci Wikipédia :)

Le cratère du Kawah Ijen abrite un lac acide ovale d'un kilomètre de longueur, de 600 de largeur et couleur turquoise due à l'extrême acidité de ses eaux, ce qui lui vaut d'être considéré comme le lac le plus acide du monde avec un potentiel hydrogène avoisinant 0,2. À proximité des berges de ce lac se trouve une solfatare produisant de grandes quantités de minerai de soufre qui se cristallise en concrétions après avoir été émis sous forme de vapeurs.

Le minerai de soufre de la solfatare du Kawah Ijen est exploité depuis plusieurs décennies par des villageois de la caldeira de l'Ijen. Ces derniers extraient le minerai à coup de barre à mine sous la forme de blocs de plusieurs dizaines de kilogrammes chacun qu'ils installent dans des paniers. Ils les redescendent ensuite à pied dans la vallée jusqu'à une usine. Afin d'optimiser la formation de ce minerai, un système de tuyaux métalliques a été installé à la sortie des principales bouches. Les vapeurs sont alors refroidies plus rapidement et la concentration élevée en minéraux accélère leur cristallisation, augmentant par là-même le rendement de cette industrie. Ce métier n'est pas sans danger pour les mineurs car outre l'effort physique à fournir principalement représenté par la marche en altitude et le portage du minerai, la cohabitation durant des heures avec des composés chimiques est néfaste pour la santé : l'évaporation du lac acide tout proche et les vapeurs dégagées par la solfatare sont hautement chargées en acide chlorhydrique, acide sulfurique, dioxyde de soufre, etc., qui attaquent les muqueuses, les yeux, la peau, etc. L'espérance de vie des mineurs excède rarement 40 ans.

La solfatare aménagée avec des tuyaux pour accélérer le refroidissement des vapeurs et améliorer le rendement en minerai de soufre

Lors de notre descente dans le cratère, nous avons croisé l'un de ces villageois, qui bravent tous les jours l'interdiction de descendre dans la cratère (trop d'émanations ces temps-ci, expliquant aussi notre vue un peu pourri sur le lac censé être bleu turquoise).

Il dévore les gateaux prévus pour le coup (merci Ficus pour l'info). Ce qu'on ne voit pas sur les photos, mais qu'il nous a montré pendant la courte pause qu'il a prise avec nous, c'est la bosse énorme qui s'est formée sur son épaule. Honnêtement je ne sais pas combien pèsent ces trucs là, mais Nico a essayé de le soulever à deux bras. Ca n'a pas bougé...

Il est l'heure de la redescente, même s'i est à peine 7h du matin...

Et nous reprenons la route direction Surabaya pour attraper notre vol retour vers Singapour le soir même. Tout le monde est crevé mais on ne dort que d'un oeil pour admirer les paysages magnifiques, qui ne sont pas sans rappeler Bali...

Et en chemin, nous nous arrêtons chez les parents de notre chauffeur pour qu'il puisse les saluer pour Hari Raya (la fête de 3 jours à la fin du ramadan).

Et attention, dans notre grand classement des pires chiottes d'Asie du sud est, nous avons trouvé notre n°1 !!! A ciel ouvert, avec un mur de 1,20m de haut, un trou dans le béton (faut de l'entrainement pour viser aussi bien hé!!), sans rien pour se laver (même pas une bassine d'eau), et les animaux de la maison qui viennent me lécher les jambes, non vraiment c'était une expérience intéressante.

Heureusement qu'il y avait les petits cabris !!

Et après 9 heures de route, on a finalement rejoint l'aéroport de Surabaya où les au revoirs avec les espagnols ont été bien chaleureux ! C'était vraiment cool de partager ces 3 jours avec eux !

Dans le prochain article, retrouvez-nous.... en France !

N&C

Retour au sommaire

==> rappel sur le programme complet de notre tour au Vietnam et Cambodge

==> voir ou revoir notre première étape au Cambodge à Phnom Penh

A partir de Siem Reap, il y a 2 façons de rejoindre la ville de Battambang, de l'autre côté du lac Tonle Sap. Soit le bus (encore un...), soit le bateau. Petite étude comparative...

• On ne parlera pas du prix, on est quand même au Cambodge donc tout reste assez cheap (mais le bateau est plus cher quand même puisque ce n'est que pour les touristes...).
• Combien de temps ? Alors de mémoire 5 heures de bus contre 8 à 9 heures de bateau. Mais à vérifier... On est maintenant en juin 2013 et août 2012 ça fait loin... J'aurais du l'écrire plus tôt cet article, OUI JE SAIS !!
• Intérêt touristique ? Le bus contourne le lac de très loin, aucune vue donc de la moindre matière liquide, on ne traverse que des villages qui se suivent et se ressemblent. Par contre, à l'intérieur du bus ça commence à être plus typique qu'entre Phnom Penh et Siem Reap. Hum hum... Le bateau maintenant : faut quand même dire que le lac est très grand donc il y a bien quelques heures de traversée sans rien voir du tout... Mais une fois qu'on se rapproche de l'autre rive, on rentre dans un bras, une sorte de rivière et apparemment c'est très joli (dixit notre ami Ficus qui l'a fait dans le sens Battaambang -> Siem Reap). On peut y admirer des villages flottants pour ceux qui les auraient manqués ailleurs.

Bilan : bon comme nous le bateau on avait déjà assez donné pour venir du Vietnam, et que les villages flottants on en avait aussi vu à la frontière, on a décidé de prendre le bus.

Et à la descente à Battambang nous ne sommes qu'une poignée de touristes à descendre. Pourtant, ils sont des dizaines à nous attendre sur leur mobylette, nous ventant les mérites de tel ou tel hôtel, ou alors de leur qualité de tuk tuk driver. C'est pas qu'il y en ait des tonnes hein des hôtels, y'en a même pas des masses (on en a vu 3 ou 4...). Je crois me souvenir qu'on a pris le Sofia hotel sous les bons conseils de Ficus, celui qui a pris le bateau pour faire Battambang à Siem Reap, vous suivez ?

Rien de fou mais une grande chambre au décor old school, donnant sur l'arrière du bâtiment et donc sans bruit... Parfait ! On va pouvoir se reposer un peu de nos journées harassantes à Siem Reap. Coool.

On part tout de suite à la recherche d'un tuk tuk driver vivement conseillé par Ficus...

Encore une fois je ne me souviens pas du nom qu'on cherchait mais bon après qu'un gars ait essayé de nous entourlouper (oui oui c'est moi M. xxx!!), on a finalement retrouvé non pas monsieur xxx mais son frère. Et hop on le booke pour la journée du lendemain histoire de faire le tour de la campagne environnante.

Pour ce qui est de cette après-midi, on se balade dans la ville, on déguste de délicieux plats au resto Gecko, on va faire l'attraction principale de la région (le bamboo train!!) et le soir on va au cirque. Allez hop hop en images.

Battambbang c'est quand même pas très beau faut l'avouer... De grandes avenues, une circulation chaotique... C'est pas le coup de foudre mais au moins c'est pas Siem Reap et son village artificiel à touristes...

l'emblême de la ville, dont l'histoire nous a été contée. Mais forcément 9 mois après....

Le long de la rivière il reste quelques maisons de style colonial. Bien joli, mais il y en a juste une petite poignée...

Et comme toute ville d'Asie du sud-est, pour nous le centre, l'attraction principale de la ville : c'est le marché !!!

Bon c'est pas tout mais il fait un cagnard à vous assomer un âne alors hop hop on court se réfugier chez Gecko, le resto tip top mode de Battambang. C'est beau, c'est design, c'est fusion et c'est trop BON !! Le concept c'est un resto solidaire qui n'emploie que des filles de la région pour les aider à subvenir aux besoins de leur famille, tout en les formant au métier. Elles sont au petit soin, tout est frais, et sur la table on peut lire l'histoire (souvent pas très drôle...) de chacune d'entre elles. A la fin du repas, la note vient dans un petit coffret avec 3 cases : une pour régler la note, une pour le pourboire pour le service, une pour le pourboire pour la cuisine. On conseille et reconseille mille fois, c'est délicieux et ça fait du bien de manger les produits du coin un peu transformés, ça change. Ah oui j'ai oublié de dire que la cuisine est ouverte donc pendant le repas on peut se lever et aller observer les cuisinières à l'oeuvre, et discuter avec elles si elles ont le temps.

C'est avec la peau du ventre bien tendue que nous nous dirigeons vers le bamboo train !!! Mais kesako ?? "Vous faites toujours ds trucs bizarres gnagnagna".

Le bamboo train c'est un moyen de transport presque plus utilisé, juste encore sur cette ligne, pour faire de courtes distances entre par exemple un village et le marché voisin. C'est donc bien en dehors de Battambang, dans la campagne.

Donc en images c'est plus parlant, voilà à quoi cela ressemble :

(avant le départ....)

Et c'est parti :

Au bout de la ligne, on arrive à une fabrique de briques, encore une, dont les enfants du coin nous font faire la visite, sans oublier de quémander leur du à la fin...

Et on repart pour le chemin du retour... Lorsque nous tombons nez à nez avec un autre train. Il faut donc faire descendre tout le monde pour ôter notre train des rails et laisser passer les autres. C'est du sport !

Mais alors qu'il nous semblait que l'on pouvait repartir, le temps semble s'être arrêté sur ce pont... Le groupe d'étudiants cambodgiens ne veut pas repartir sans avoir vu le coucher de soleil, et en attendant, ils nous font une vraie comédie musicale... (voir la vidéo ci-dessus !)

Nous rentrons vite à Battambang car nous allons louper le début du spectacle du cirque local. Belle initiative que celle de ce français amoureux de cirque, et d'arts plus largement. Il forme des enfants et adolescents aux métiers du cirque. Et chaque année, grâce à la vente des billets, il peut en envoyer un ou deux pour un stage dans une plus grande troupe européenne, dans l'espoir de l'intégrer définitivement !

Le spectacle est bluffant, ils sont super bons !! Certains tombent parfois le costume au milieu du spectacle pour aller prêter main forte au musiciens. Quel talent les jeunes ! On ne s'ennuie pas une seconde devant cet enchaînement d'acrobaties les plus folles, le tout romancé par une histoire... inspirée de leur propre histoire.

Voila leur site si vous voulez les découvir ou les soutenir : http://www.phareps.org/

Nota bene : ils ont aussi réalisé les décors...

les musiciens dans l'ombre

non mais quel saut !!!!

Il se fait tard mais nous avons quand même un peu faim. Alors avant de rentrer à l'hôtel nous nous dirigeons vers le seul lieu encore animé à cette heure : le mini marché de nuit où l'on trouve surtout quelques stands mobiles de bouffe.
Et je pense que c'est là que tout a commencé. Parce qu'on aurait pu prendre n'importe quoi : du poulet grillé avec du riz, des satays... Mais non, on a eu la bonne idée de commander des oeufs fécondés !! Et pas qu'un, j'ai dit "des". Oui, 6 pour être exacte...

Donc si vous agrandissez la photo vous pourrez observer les différents organes de ce poussin en gestation. On voit très bien les vaisseaux sanguins, les plumes en formation. Ce qu'on voit moins mais que nous avons bien senti sous la dent ce sont les os et surtout le cartilage. C'est dégueulasse....
Bon voilà ça, c'est fait. Et perso je recommence pas demain. Parce que le petit gars qui nous a vendu ça, il était tout content. Alors il nous regardait manger, et nous, on a pas trop osé le décevoir ou le vexer.... Donc on a essayé de finir... les six...  Merci Nico d'avoir pris le relais, moi j'ai un peu craqué...

Le lendemain fut donc un autre jour !! Le souvenir des plumes et des os bien enterré, nous voici partis pour une journée découverte marathon avec notre super guide / chauffeur de tuk tuk. Mais je ne savais pas encore qu'on allait continuer le rodéo gustatif....

Tout a commencé par notre petit déjeuner à l'hotel. Pour une fois bien copieux, et plutôt bon, on en a bien profité. Ca peut sembler anodin mais ça a son importance cruciale pour la suite...

Premiers aperçus des alentours de Battambang...

Puis nous faisons un premier arrêt pour acheter des oranges, oui vertes. Mais délicieuses !!

Nous nous balladons tranquillement, bien installés sur le tuk tuk et on profite du paysage, qui alterne entre petits villages et jolie nature.

Nous nous arrêtons une première fois au bord de la route, à la forge du coin.

Deux pas plus loin, encore une fois juste au bord de la route, le boulot de ce monsieur c'est de faire les petits encas pour les gens du coin. Du riz gluant mélangé à des haricots rouges (avec du lait de coco) et cuit dans des bambous au feu de bois, le tout fermé par des feuilles de bananiers. Ils les installe tout en long comme ci-dessous puis les vends directement ou les fait distribuer en ville ou sur les marchés.

Bon ben bien sûr que nous allons gouter, même si nous n'avons absolument pas faim !! Mais quand on voit comment notre guide se régale avec le sien, puis qu'il en conserve soigneusement une partie pour le ramener à sa famille tout à l'heure, on se dit qu'on est dans la merde. Vous nous voyez lui dire : hummm c'est super bon mais on le garde pour tout à l'heure parce qu'on a trop mangé au ptit déj. Erreur fatale ce ptit déj... Donc on mange... C'est délicieux, mais c'est pas facile...

On est repartis cette fois pour un marché de poissons. Il se tient très tôt le matin donc il est désert quand nous nous arrêtons. Nous n'y trouvons que les poissons séchés, qui sèchent au soleil... avec les mouches aussi. On se demandait d'où il venait tout ce poisson séché qu'ils utilisent dans les food court, où que l'on voit partout sur les marchés. Bon ben voilà on a notre réponse.

séchage au soleil

puis gain de place par écrasement

une fois le tonneau rouvert (dommage vous n'avez pas l'odeur...)

Etape suivante dans une famille qui fabrique des nouilles de riz. Nous visitons donc "l'atelier" qui est planté là, juste devant la maison en plein air. Ils vivent de ça... Bon ben c'est pas une attraction touristique donc on va pas faire comme si et leur payer la visite. Non non c'est juste des gens qui nous montrent ce qu'ils font. Donc comment les remercier? En goutant leurs produits tiens ! C'est donc un plat de 500g à 1kg de nouilles de riz qu'ils nous ramènent. Comme ça, pures. Ah si avec un peu de sel et de chili en poudre pour assaisonner sur le côté de l'assiette. Notre guide ne se fait pas prier et se jette litteralement dessus. Nous on goute, et c'est bon! Malheureusement c'est la taille de l'estomac qui fait défaut et on enrage de plus en plus contre ce maudit petit déj !!!

l'atelier, en plein air

Ils nous ont laissé manger sur leur table à eux, celle au frais sous la maison. On est des veinards !!

Nous repartons en laissant un billet de 1 dollar, mais c'est déjà beaucoup trop selon le guide...

Autre maison, autre famille, autre activité. Chez ceux là on fait des tranches de banane séchées et / ou grillées en plus au feu. C'est la grand-mère qui a au moins 102 ans qui nous montre comment couper de très fines tranches de bananes, et les disposer bien à plat pour les faire sécher par la suite un peu plus loin devant la maison. Pendant ce temps le mari de sa fille et sa fille (qui nourrit son petit bébé) la regardent tranquillement. Ils iront plus tard les vendre au marché.
C'est un moment assez sympa. On est posés avec eux, j'aide la mamie à couper ses bananes, on essaye de communiquer avec des sourires, et des rires partent dans tous les sens. On est restés là un bon moment, un peu gênés de rentrer dans leur intimité.
Nous n'avons pas changé, toujours bon public et avides de découvertes, nous leur achetons un bon lot de bananes (un mix de justes séchées au soleil avec gout mouche + des séchées grillées) mais sans pouvoir discuter la quantité. Mais après avoir déjà gouté un bon paquet sur place ! L'estomac est au bord de la crise de foie, mais il faut y aller, il faut faire honneur, alors on est là!
Il va sans dire que nous n'avons jamais mangé le reste ds bananes, d'ailleurs je ne sais pas si on a remangé dans cette journée.

Nouvel arrêt mais cette fois près de la rivière. Il y a un vieux pont suspendu (pas celui juste dessous là hein? quand même... Je vois bien qu'il n'est pas suspendu...)

Mais ce qui nous intéresse nous, c'est la petit dame qui marche avec son panier sur la tête le long de la route. Mais qu'est ce que c'est dis donc ?? Oh tiens des criquets et des sauterelles !!!

Allez hop on en achète un sachet comme si on allait se faire un apéro alors qu'on n'a même pas de Ricard.... Pffff Et c'est parti pour la dégustation.

Verdict : le criquet c'est dégueulasse, on oublie. Mais la sauterelle c'est top ! Bien assaisonnée et craquante sous la dent on dirait une chips dixit Nico. Perso j'ai bien aimé mais quand même les antennes qui te chatouillent le palais c'est pas super super agréable, j'ai connu plus sympa comme sensation.

Bref c'est à ce moment de mon récit que je me rends compte que toutes ces petites aventures se sont passées sur 2 jours différents car à ce moment là ça allait niveau remplissage de l'estomac. J'aurais vraiment du l'écrire plus tôt cet article...

Donc bon voilà nous allons voir ce magnifique pont suspendu...

Autre étape intéressante. La maison de famille typique cambodgienne. Le propriétaire est un tout ptit monsieur qui a déjà bien vécu...et qui nous parle donc en.... français ! Bon on comprend pas tout (enfin surtout moi) mais c'est rigolo. Je me souviens pas des détails mais en gros les pièces ont une disposition spéciale et surtout elle est sur pilotis. Aérée, protégée des inondations, la maison est à l'abri et ses habitants aussi, même lors de la saison chaude où l'on réfugie sous la maison pour trouver un peu d'ombre et de fraîcheur.

Bon alors là je ne me souviens pas trop pourquoi j'ai pris ces photos mais bref nous nous sommes arrêtés dans un très joli parc au début juste pour regarder les chauves-souris.

Et puis c'est juste un peu plus loin, au milieu d'un champ que notre guide nous emmène pour nous parler de l'histoire du Cambodge, et donc forcément de la sienne. Comme partout au Cambodge sont érigés des monuments pour se souvenir du terrible passé et raconter, raconter, illustrer. Celui que nous observons à ce moment là est transparent comme tous les autres et rempli de squelettes retrouvés dans les environs.  Et c'est sur son socle qu'une immense gravure raconte comment les cambodgiens ont été forcés à aller travailler au champ, même les très agés ou les enfants ou les très malades, comment beaucoup sont déjà morts à ce moment là, puis comment le véritable massacre s'est déroulé, puis comment ceux qui ont survécu ont cherché à fuir.

En ce qui concerne notre guide à nous, ses parents se sont rencontrés dans un camp de réfugiés à la frontière. Ils avaient chacun perdu toute leur famille, conjoints respectifs et enfants. 

Petit arrêt près de la rivière pour aller observer les pêcheurs et aussi sentir les herbes aromatiques (citronnelle, basilic...) qui poussent sur les berges de ce cours d'eau brunâtre.

Autre petit stop à une culture de champignons...

Mais aussi dans un vignoble !!! WHAAAAT ??? Bon allez on goute évidemment ! Ils font du vin mais aussi des liqueurs, et plein d'autres produits...dont aucun n'a eu le commencement d'un goût de vin. Mais c'était bon ! En témoignent les verres vides...

Nous sommes également allés jusqu'à un temple datant de la même époque que les temples d'Angkor. Mais bon justement après Angkor, celui là ne se distinguait pas particulièrement. On a juste eu droit à la saucée de la journée, heureusement une fois redescendus de la petite colline (paye tes marches!!!) et abrités pour prendre notre déjeuner. Notre guide, lui, ça le fait marrer et il court se prendre une douche.

Nous faisons également un arrêt chez un couple qui produit et vend des feuilles de riz...

Mais aussi à un atelier de tissge, qui confectionne de très mignonnes petites écharpes qui seront ensuite vendues dans tout le pays, aux locaux et aux touristes. J'ai eu le droit d'essayer, c'est pas évident évident....

Le lendemain (ou la veille ou 4 heures plus tard je ne sais plus...), nous allons dans un lieu chargé d'histoire. Un ancien monastère perché en haut d'une haute colline. Et qui a vu ses occupants massacrés de façon cruelle, il y a de ça moins de 40 ans...

Le tuk tuk ne peut pas monter là haut, la pente est trop raide. Nous avons donc droit à une moto chacun pour nous monter au sommet. Avec conducteur hein la mobylette, j'ai pas conduit ce truc sur une pente avoisinant les 45° non plus...

Du sommet, on voit à quel point les rizières couvrent les terres de cette région. Et on se dit que par grand beau temps on doit voir vraiment très loin. On comprend un peu pourquoi les moines s'étaient installés là...

C'est dans ce gouffre, à 2 pas du monastère que les moines ont été jetés, vivants ou morts.

Un budha couché et un monument de souvenir permettent maintenant de venir se recueillir.

Nous visitons alors le temple et le monastère, dans lequel des peintures racontent l'histoire de buddha. On voit encore les impacts de balles...

Un peu de légèreté dans ce récit bien triste, la page animalière du jour avec : les singes du monastère. Plutôt agressifs, on a eu plus peur qu'autre chose. Heureusement un mec nous avait passé un lance-pierre pour nous protéger. Ah ben oui alors on est rassurés. :(

Puis c'est le chemin du retour vers Battambang, au coucher du soleil...

Le lendemain (ou la veille ou un autre jour), sujet léger et rigolo, notre guide nous a emmenés jusqu'aux... crocodiles !!!

Ils sont élevés ici pour leur peau, qui sera ensuite utilisée pour faire des sacs, portefeuilles, ceintures... Et oups, la veille ils en ont perdu un qui s'est échappé. Le vilainou !!! QUOI ???? Mais ça va pas !!!!
Bon ça va qu'on prend le bus pour Phnom Penh juste après, moi je traine pas dans la parages !

Ce qui est chouette c'est qu'on les voit à tous les stades du développement, de ceux qui ont juste quelques jours à ceux qui ont déjà plusieurs semaines !

C'est pas mignon avant d'avoir des dents ?? => 3 jours seulement, après ça commence à croquer....

Bon ben voilà snif snif snif.... C'est le départ... Notre guide adoré nous ramène à la gare routière pour attendre le bus qui nous ramènera à Phnom Penh.

Arrivés à la gare, Nico achète les billets et je n'ai toujours pas compris pourquoi ils avaient construit le guichet comme ça... On en rigole encore...

Le retour à Phnom Penh fut très très très très long.... 7 heures de manière scientifique, beaucoup plus dans ma tête.... Bon les bus locaux c'est super sympa, j'entends d'ici les gens qui me disent mais si il faut éviter les transports pour touristes, c'est tellement typique de partager l'aventure de façon locale. Ouais ben y'a déjà assez de fois où tu es OBLIGE, comme ici entre Battambang et Phnom Penh, pour ne pas se les farcir quand tu as le choix.

Bon je décris un peu la situation. Bus déjà plein lorsqu'il arrive à Battambang. Là le chauffeur nous ouvre les soutes pour mettre nos bagages (heureusement, ce sont 2 grands sacs à dos tout pourris). La soute est en faite remplie de denrées en tous genres, dont des sacs de terre je pense. Bref, on sait à quoi s'attendre dans le bus. En effet, pas un seul touriste, mais que des locaux qui ne nous calculent pas du tout. On touve 2 minuscules places tout au fond du bus, le cul au chaud sur le moteur, la visage face à la clim défoncée qui nous envoie un vent frais à 100km/h en pleine face, secoués tous les 3 mètres car on est juste au-dessus des roues, là où auraient du se situer les amortisseurs. Mais non en fait... Les genoux sous le menton, nous nous apprêtons donc à vivre 7 heures particulièrement longues.
Et le pire, c'est qu'on a eu de la chance !!
Parce qu'à l'arrêt suivant, ben y'avait plus du tout de places assises. Donc le chauffeur a installé le matos : des petits tabourets dans l'allée. Ah oui d'accord on a échappé à 7 heures comme ça c'est pas mal quand même, on ne va pas se plaindre.

Alors oui, ça fait un souvenir, une expérience. Mais qu'on vienne pas me dire que c'est rigolo ou que c'est cool !!!!! Parce que franchement, c'est RELOU !! Surtout quand tu vas au boulot le lendemain !!

Sur le chemin, vers 18h, on assiste à la sortie de l'usine. Les photos ne rendent pas bien compte de la marée humaine qui déferle des portes.

Nous passons le dernier jour à Phnom Penh, sans rien faire de particulier, à part s'arrêter manger Western dans une auberge de jeunesse. Quelle erreur... Ce bon petit burger nous fera profiter d'une magnifique tourista à notre retour à Singapour... Ca n'a pas de prix !

Et allez pour le mot de la fin, un grand MERCIIIIII à notre guide (quel que soit son nom... que je ne désespère pas de retrouver).
Sans lui, nous n'aurions rien vu à Battambang. Car toute la richesse de Battambang, ce sont ces villages avoisinants et leurs habitants toujours super accueillants et souriants, où nous ne serions jamais allés sans lui !

Dans le prochain article, retrouvez-nous en Indonésie (Java) 3 semaines plus tard (fin août 2012) pour la découverte de 2 volcans...

N&C

Retour au sommaire

==> rappel sur le programme complet de notre tour au Vietnam et Cambodge

==> voir ou revoir notre première étape au Cambodge à Phnom Penh

Après un voyage en bus de quelques heures (voir les photos du trajet dans notre précédent article sur Phnom Penh), nous arrivons à Siem Reap, la ville la plus proche du site des temples d'Angkor, distante de tout juste 5km. C'est ici que se logent et se nourrissent les très très nombreux touristes venus admirer ces temples construits entre le 9è et le 13è siècle. Pour en savoir plus sur le complexe des temples d'Angkor, cliquez par ici.

De la gare routière où le bus nous a laissé, on rejoint Siem Reap en.... tuk-tuk évidemment !!

Nous avons trois jours à passer ici pour explorer les 100 km² du site et ses nombreux temples.
Alors il serait tentant, voire très tentant de ne vous mettre que les photos, parce que ça en met plein la vue quand même hahaha, et de vous laisser vous débrouiller avec ça. Mais comme je suis gentille, je vais aussi ajouter quelques commentaires histoire de ne pas obliger certains à sortir l'encyclopédie.

Le site est grand et il fait très chaud ! C'est pourquoi il est possible de louer une voiture avec chauffeur ou un tuk-tuk à la journée pour faire le tour du site. Mais attention, même comme ça, une journée ne suffit pas (et puis au bout de 5h on commence un peu à se lasser quand même...).

Nous avons choisi l'option confort moyen :

• 1er jour en tuk-tuk pour faire les temples les + anciens (éloignés du site principal) et voir un premier coucher de soleil sur Angkor Wat
• puis 2ème jour en vélo pour faire la grande boucle avec tous les grands classiques (40km de vélo quand même !!),
• et dernier jour de nouveau en tuk-tuk pour revoir nos préférés et aller jusqu'à Banteay Srei, un temple construit par des femmes mais situé à 20 km de Siem Reap.

Les journées commencent tôt ici, voire extrêmement tôt pour nous ! Effrayés à l'idée de se retrouver coincés entre un car de japonais et un car de koréens (ou pire, de russes), nous décidons de commencer nos journées au petit matin, vers 5h, lorsqu'il fait encore nuit noire. Le temps pour nous rerejoindre le site en vélo ou en tuk-tuk, les premiers rayons du soleil nous acceuillent et nous sommes souvent seuls : un vrai plaisir !! Mais cela a un prix : en début d'après-midi, épuisés, nous passons l'heure de la sieste à Siem Reap, posés dans un des très nombreux cafés ou restos de la ville où on mange et boit bien pour presque rien.
Nous y retournons en fin d'après-midi mais bien sûr l'ambiance est toute différente.

Allez, assez parlé, un tour en images !

Comme je l'ai dit plus haut on décide de commencer chronologiquement par les temples les plus anciens, et donc également les moins bien conservés. La technique n'était pas encore tout à fait au point au 9ème siècle...

première visite : on est déjà sous le charme malgré la simplicité de ces temples

tuk-tuk un jour, tuk-tuk toujours

non vous n'échapperez pas au reportage animalier de Nico, même à Angkor... 1er cliché...

et ben ou ià cette heure là il n'y a personne pour nous prendre en photo
alors avec le retardateur c'est pas vraiment au point...

Notre tour nous a permis de faire un tour sur des temples moins connus qu'Angkor Wat, le Bayon ou encore Ta Prohm, et c'était déjà très beau :

Bienvenue dans le centre de l'ancienne ville royale fortifiée...

des terrasses magnifiques

tellement pentu celui là qu'il est interdit de monter, et franchement j'irai pas tenter

des décorations très détaillées

celui là on est autorisé à monter dessus mais franchement c'est périlleux, surtout quand il pleut....

Les photos qui suivent sont celles de Banteay Srei, un temple isolé du reste du site et qui a été construit entièrement par ds femmes. Il est donc très bas, coquet, et le détail des décors est à couper le souffle. Les pierres utilisées donnent une couleur rouge bien différente des autres temples d'Angkor.

Sur la route pour revenir vers le site d'Angkor et entre les temples, bref partout, des rizières à perte de vue, des vaches, une bien jolie campagne en bref.

reportage animalier, la suite...

reportage animalier : pas mal celle là !

Retour sur le site principal et visite de quelques temples :

extraordinaire : ces animaux gravés dans la pierre ressemblent vraiment à des dinosaures !!!

On attend le coucher du soleil... Ce qui fait profondément ***** Nico: "c'est vraiment un truc d'asiat ces ****** de couchers de soleil"

y'a trop de monde, je veux m'en aller, je m'en fous du coucher de soleil moi !!

des éléphants pour amener les touristes en haut de la colline ... hahaha

Allez on commence le compte à rebours des big stars d'Angkor...

N°3 : le BAYON

La star n°2 : Ta Phrom !!! (Tomb Raider)

reportage animalier, suite et fin : le chien de Ta Phrom

Et enfin n°1 : ANGKOR WAT !!!!

le mur d'enceinte... le suspense est à son comble...
et enfin on l'aperçoit !!

c'est la SEULE qui a des dents !!

La coursive la plus extérieure d'Angkor Wat abrite des bas reliefs incroyables relatant les guerres de l'époque...
Juste pffff, juste incroyable...

le coucher de soleil sur Angkor Wat...

à couper le souffle....

Dans le prochain article, nous ferons le tour du lac Tonlé Sa pour rejoindre la toute simple ville de Battambang, pour les trois derniers jours du séjour, qu'on n'imaginait pas aussi passionants !!! A ne râter sous aucun prétexte !

N&C

Retour au sommaire